Le Village
Ruelle
Porte
Quelques marches
Ruelle
Le village
un des 43 ...
Maison abandonnée
Le village
Connaissez-vous Indemini ?
Quelque part à 950 m d’altitude ce niche secrètement un petit village, pour ne pas dire un hameau, bâti à flanc de montagne, à 3 pas de la frontière italienne…
Ce village du canton du Tessin, localité de Gambarogno, a véritablement gardé son âme d’antan…
Le temps s’est semble t il arrêté pour ses 43 habitants …
Le béton n’a pas passé le col de la Neggia et son architecture montagnarde authentique invite à la curiosité et à la découverte.
Entre ruelles étroites et vues sur la vallée Veddasca descendant au lac majeur, ce village est un véritable musée à ciel ouvert d’une architecture populaire.
Un labyrinthe de ruelles, de passages secrets, de petites cours et d’escaliers de pierre, glissant vers la vallée et ouvert sur le sud, vous invite a une expérience unique dans ce cadre sublime ou il est si facile de se perdre malgré l’exiguïté du village.
"L’intelligence des mains des maçons d’Indemini – écrit Monsieur Gilardoni historien d’art Tessinois– est évidente dans les renforts arrondis des maisons, dans les pavés des ruelles, dans l’art des jonctions de toitures, dans la beauté des murs qui se plient doucement en angle émoussé et qui marquent les allées en créant volumes et perspectives d’une beauté unique".
Evidemment le cadre est idyllique pour que la végétation s’y développe à son gré et prenne tout son sens, dans tous les sens !
L’interconnexion du végétal et de la pierre, du minéral et de la chlorophylle, du vert et du brun …apportent ce petit je ne sais quoi de charme.
A la belle saison, des jardinets éclatent les couleurs vives des fleurs de montagne, les arbustes domptés, arbres et plantes ont curieusement apprivoisés ce climat un peu trop froid l’hiver et trop chaud l’été !
Si la plupart des maisons ont été restaurées avec attention, dans une continuité authentique du respect du village, le peu d’habitations abandonnées s’est vite vu pris d’assaut par ce végétal envahissant de bonnes ou mauvaises herbes. Elles participent à ces entrelacs de vert et de pierre et contribuent à leur manière au charme du lieu.
Une émotion vient alors nous redire que la nature reste la maitresse du monde. Elle pourra dissimuler avec le temps si l’homme lui en laisse l’espace, tout urbanisme et construction que nous avons façonnés depuis toujours
La nature est belle ...respectons là !
THM
Crédits photo : THM
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